Mon univer animalier

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              

Loir                                     proche parent des                   rats souris                  .
Nom           Latin:           Glis glis
Description:	C'est un rongeur de taille moyenne, le corps mesurant de 13 à 18 cm environ, avec une queue de longueur à peine inférieure. Celle ci est parfois écourtée car il est capable de laisser quelques vertèbres à ses prédateurs pour leurs échapper. Son pelage est dense, épais et soyeux, de couleur dominante grise avec le ventre clair. Sa queue est large et très fournie en poils (à l'opposé de la souris par exemple). Ses yeux sont de grandes billes noires qui sont rehaussés d'un fin trait de poils sombres.
Milieu de vie:	Qui n'a pas déjà croisé un loir? Il est partout. On peut le trouver dans nos forêts feuillues (chênes, hêtres), mais aussi dans nos parcs, nos jardins, jusque dans nos combles et nos greniers... parfois invité clandestin dans les nichoirs. Il vit dans une bonne partie de l'Europe, France, pays de l'Est, Italie, Grèce... Il utilise des cavités naturelles pour aménager son petit nid douillet à base de feuilles, mousse et herbes. C'est un excellent grimpeur qui peut coloniser tout son univers.
Nourriture:	Il est essentiellement herbivore, se nourrissant de feuilles, de baies mais surtout de fruits sucrés. C'est souvent pour cela qu'il est plutôt indésirable proche des habitations et des vergers. Il est de plus très très gourmand et vorace. D'ailleurs, le peu de moments qu'il est éveillé, il les consacre à manger et à stocker. Il se permet un écart au printemps avec quelques insectes et parfois même des oisillons au sortir de l'hibernation (besoin de protéines pour la saison de reproduction).
Données physiologiques:	Il vit en moyenne entre 6 et 8 ans. Il pèse environ entre 70 et 100 g mais peut doubler son poids à l'automne avant de ... "dormir comme un loir". Ce n'est pas une expression surfaite car il passe 6 à 7 mois par an à dormir en attendant le retour des beaux jours. Et il dort aussi dans la journée... bref, il ne reste plus que la nuit... La période de léthargie commence dès que la température tombe en dessous de 20° car il a une très mauvaise régulation thermique.
Comportement social:	Il vit en groupe parfois de plusieurs familles. Les femelles préfèrent cependant s'isoler un petit peu le temps d'élever leurs petits. Ils communiquent entre eux par de petits sons très aigus et plutôt variés.
Reproduction:	Les femelles font environ une à deux portées par an, au printemps essentiellement. La saison de reproduction peut s'étendre selon les années de mai à septembre. La gestation dure 3 semaines pour donner en moyenne 3 à 6 petits. Ils naissent nus et aveugles mais pas longtemps... dès 3 semaines, leurs yeux s'ouvrent et ils sont très dégourdis à 6 semaines. Ils quitteront leur mère dès l'âge de 2 mois.
Captivité:	Il supporte très mal la captivité et ne s'intéresse pas à l'homme, même s'il arrive que l'on puisse l'apprivoiser. Et pourtant, les Romains ont bien essayé de le domestiquer. Très frillants de sa chair, ils l'ont longtemps capturé pour l'engraisser et le servir rôti à table pour leurs prestigieux invités. Mieux vaut les laisser en liberté et les capturer pour les déplacer si vous les trouvez envahissants!

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              

Porc Epic à crête nord Africain                                     proche parent des                   cochons d inde                  .
Nom           Latin:           Hystrix cristata
Description:	C'est un très gros rongeur. Il fait partie des porcs épics de l'Ancien Monde (11 espèces). Il mesure entre 50 et 80 cm de long avec une queue de 10 cm environ (plus petite que dans d'autres espèces). La femelle est plus grosse que le mâle. Ils pèsent 15 à 20 kg. Sa tête est longue avec une lèvre fendue (un peu comme le lièvre) sur son gros museau renflé. Il a de toutes petites oreilles, des petits yeux noirs et de grandes moustaches qui complètent sa perception nocturne. Sa langue porte de petites écailles épineuses. L'émail de ses dents est orange (comme le chinchilla). Il a de longues soies sur la tête et la nuque (d'où le nom de crête). Il a 4 doigts sur les membres antérieurs, 5 sur les postérieurs. Il porte de longs piquants (environ 25 - 35 cm) dans les parties supérieures du corps, surtout en bas du dos. Ils sont annelés, bruns et blancs. Sur le reste du corps, ce sont de petits piquants bruns, y compris sur la queue (mais ils sont creux à cet endroit là et ont une utilisation bien précise...). La zone la plus exposée et la moins protégée reste le ventre, bien connu de ses prédateurs, qui, s'ils le peuvent, le font rouler pour le mordre à cet endroit précis. Anatomiquement parlant, les piquants restent des poils modifiés. Il a une démarche lente et chaloupée. Mais il ne manque pas d'endurance et peut parcourir de très grandes distances.
Milieu de vie:	Il aime les milieux chauds et secs. Il est donc présent essentiellement en Afrique du nord jusqu'en Tanzanie. Il se rencontre dans les savanes et les steppes des hauts plateaux. On le trouve également sur la péninsule italienne, au sud de la vallée du Pô et en Sicile. On pense qu'il a été amené là par les romains après les conquêtes africaines. Dans les endroits où il vit en grandes colonies, notamment au Cap de Bonne Espérance, il pénètre dans les zones habitées et fait les poubelles. Il y est considéré comme nuisible. Il creuse des terriers ou se cache dans les arbres creux, les trous naturels.
Nourriture:	C'est essentiellement un herbivore : fruits, graines, bourgeons, racines et tubercules constituent l'essentiel de son repas. Mais il ne dédaigne pas non plus les protéines. A l'occasion, il mange quelques insectes, des lézards...
Données physiologiques:	Espérance de vie en milieu naturel 15 ans (le plus vieux connu en captivité avait 21 ans) Petite anecdote : il a proportionnellement un gros cerveau et montre des facultés d'adaptation étonnantes proches de celle du rat.
Comportement social:	Contrairement aux idées reçues, le porc épic ne "projette" pas ses piquants. Il a une méthode bien à lui pour impressionner ses adversaires ou ses concurrents. Il redresse ses piquants dans un premier temps, ce qui le rend "plus grand". A la façon d'un serpent à sonnette, il agite la queue et les petites écailles creuses qu'elle porte s'entrechoquent et produisent un cliquetis caractéristique. Dans le même temps, il frappe le sol de ses pattes arrières, comme un lapin. Et pour finir, il grogne comme un cochon. Si ça ne suffit pas, il fait dos à son adversaire et recule pour lui planter ses piquants. Ils ne pénètrent pas forcément très profondément dans un premier temps mais ils progressent, lentement mais surement, au rythme d'1 mm par heure grâce à de petits crochets (un peu comme une graine pollinisante), jusqu'à atteindre un organe vital.
Reproduction:	La gestation est longue, environ 112 jours en moyenne observée. La femelle ne fait qu'une seule portée par an d'1 à 3 petits en général. Les piquants ne sont pas encore durs à la naissance même s'ils naissent bien formés (comme les petits cochons d'inde par exemple). Cela permet de ne pas blesser la maman pendant les tétées. Ils commencent à durcir au bout de 2 semaines. Ces rongeurs sont monogames. Une famille est constituée du couple et des jeunes sur 2 ou 3 générations. En effet, les petits tètent jusqu'à l'âge de 5 mois et arrivent à leur poids adulte que vers 1 ou 2 ans. C'est à ce moment là qu'ils atteignent leur maturité sexuelle et donc quittent la famille.
Captivité:	C'est en fait le porc épic le plus représenté dans les parcs animaliers. Malheureusement, comme il est plutôt nocturne, il peut être difficile de le voir aux heures d'ouverture des parcs !!! Il semble bien s'adapter à la captivité.

Famille: Acanthuridae (Poissons chirurgiens) Nom français: Poisson chirurgien d'Achilles Nom anglais: Achilles tang Synonyme: Acanthurus Achilles Répartition: - Pacifique sud - Pacifique nord ouest - Asie de l'est - Australie sud ouest carte Ecologie: Acanthurus achilles vit sur les récifs extérieurs clairs, habituellement en groupes. Acanthurus achilles se nourrit d'algues filamenteuses et petites algues feuillues. Acanthurus achilles est monogamme. Le scalpel peut être vénéneux. La taille de métamorphose de Acanthurus achilles du stade larvaire au stade post larvaire juvénile est de 6cm. Acanthurus achilles est parfois hybride avec Acanthurus nigricans. Risque cyanure: Risqué Rareté: Relativement commun Taille max: 24 cm Volume mini: 800 litres (Acanthurus achilles est un poisson chirurgien fragile qui a besoin d'espace pour nager. Un aquarium de taille raisonnable avec un volume de nage suffisant est nécessaire.) Type de bac: Récifal - Communautaire - Poissons seuls (FO) Comportement: Actif Acanthurus achilles est un poisson chirugien qui nage beaucoup. Il passe sa journée à brouter sur le décors. Agressivité: Agressif Acanthurus achilles, comme la majorité des poissons chirurgien est très agressifs envers les individus de même espèce, d'espèce similaire, de taille, de form et de couleur similaire. Attention, les combats peuvent être fatals. Régime alim.: Omnivore Acanthurus achilles se nourrit principalement de végétaux, donc apportez lui une grande dose d'aliments type nori ou salade ou autres algues. Il se nourrira également des algues présentes dans votre aquarium. Acanthurus achilles se nourrit également d'artémias et de mysis et de tout autre aliments carnés. Pathologies: Acanthurus achilles est très fragile, ce qui fait de ce poisson chirurgien un poisson très difficile à maintenir, en particularité pour sa sensibilité extrême aux points blancs qu'il attrappe au moindre stress. Pour cette raison Acanthurus achilles est déconseillé dans un aquarium marin communautaire. L'idéal étant de le mettre comme seul poisson chirurgien et seul poisson de sa taille. Et encore... Acclimatation: Quasi impossible Reproduction: Impossible Description: Acanthurus achilles est de couleur brun foncé, proche du noir. Il possède un scalpel erectile de chaque côté du pedoncule caudale et pointant vers l'avant. La bouche de Acanthurus achilles est petite, et particulièrement extensible. Il possède un cercle bleu autour du menton. La nageoire dorsale possède une partie molle plus allongée que la partie à rayons. Les Acanthurus achilles juvéniles n'ont pas la grande tâche orange ovale à l'arrière.
	Acanthurus achilles: livrée adulte

Famille:	Grammatidae (Serrans nains)
Nom français:	serran royal
Nom anglais:	royal gramma
Synonyme:	Gramma Loreto
Répartition:	- Caraïbes carte
Ecologie:	Gramma Loreto affectionne tout particulièrement les tombants rocheux ou coralliens, les grottes et les anfractuosités. Il vit en relation très étroite avec le substrat entre 1 et 40 mètres de profondeur
Risque cyanure:	Aucun risque
Rareté:	Commun
Taille max:	8 cm
Volume mini:	200 litres (Si l'on désire maintenir un groupe de gramma Loreto il faudra disposer d'un aquarium d'au moins 800 litres avec de nombreuses cachettes.)
Type de bac:	Récifal - Communautaire
Comportement:	Calme A la moindre alerte il se dissimulera dans une cavité pour en ressortir quelques instants plus tard. S'il est maintenu avec des poissons trop virulents il restera caché.
Agressivité:	Paisible Bien que pacifique, des disputes peuvent avoir lieu entre seran royal et d'autres espèces à la robe très voisine
Régime alim.:	Carnivore En captivité son régime alimentaire est à base de crustacés d'artémias ainsi que d'autre nourritures carnées congelées.
Pathologies:	Gramma loreto est un poisson robuste qui convient bien aux débutants.
Acclimatation:	facile
Reproduction:	Impossible
Description:	Petit poisson arborant une livrée pourpre/rose sur la partie antérieure de son corps, et jaune sur la partie postérieure. Une ocelle noire marque le début de la nageoire dorsale, ses yeux sont barrés par un trait noir. Gramma Loreto possède de longues nageoires pelviennes.

Famille:	Congridae (Congres)
Nom français:	Anguille de jardin mouchetée
Nom anglais:	Spotted garden-eel
Synonyme:	Heteroconger hassi
Répartition:	- Afrique de l'est - Pacifique sud - Pacifique nord ouest - Asie du sud - Asie de l'est - Australie sud ouest carte
Ecologie:	Heteroconger hassi sont très souvent trouvés sur les pentes sabloneuses en dessous de 15 mètres. ls se retirent dans leur trou lorsqu'on approche. Heteroconger hassi vit généralement en colonies qui peuvent atteindre plusieurs centaines d'individus.
Risque cyanure:	Risque faible
Rareté:	Rare
Taille max:	40 cm
Volume mini:	800 litres (Il est difficile d'éstimer le volume de l'aquarium car Heteroconger hassi n'est tout simplement pas fait pour l'aquarium... Il doit vivre en colonie, donc plusieurs individus sont nécessaires et en plus vous devez avoir une couche de sable d'au moins 50 cm. Donc à la limite avec un aquarium de type Jaubert ou DSB...)
Type de bac:	Récifal
Comportement:	Calme Heteroconger hassi est calme dans la mesure où il ne quitte pas son trou. A la moindre alerte il se retire dans ce dernier. C'est un poisson très timide qu'il faut éviter, si vous décidez malgré tout d'en maintenir, de l'associer avec des gros poissons nerveux. Dans le cas contraire il ne sortira pas de son trou et y mourra.
Agressivité:	Paisible Heteroconger hassi n'est absolument pas agressif, bien au contraire, c'est un hétérocongre très timide.
Régime alim.:	Carnivore Heteroconger hassi se nourrit exclusivement de zooplancton passant à sa portée et amené par le courant. Essayez les artémias, mysis et autres nourritures carnées très petites.
Pathologies:	Heteroconger hassi est très fragile. Une eau d'excellente qualité, un stress réduit au minimum et une dose suffisante de nourriture sont obligatoire pour le maintenir en aquarium.
Acclimatation:	Quasi impossible
Reproduction:	Impossible
Description:	Heteroconger hassi peut avoir une robe variable mais généralement possède deux larges points noirs. Le diamètre du corps approche les 14mm

mille:	Muraenidae (Murènes)
Nom français:	Murène zébrée
Nom anglais:	Zebra moray
Synonyme:	Gymnomuraena zebra
Répartition:	- Afrique de l'est - Pacifique sud - Pacifique nord ouest - Asie du sud - Asie de l'est - Australie sud ouest carte
Ecologie:	Gymnomuraena zebra est une murène discrète habitant les fond rockailleux ou sabloneux, les crevasses et enfractuosités des récifs océaniques. Gymnomuraena zebra se nourrit principalement de crabes xanthid, mais également d'autres crustacés, mollusques et oursins. Gymnomuraena zebra vit de 1 à 39 mètres de profondeur. Mais habituellement dans les zones inférieures à 4m.
Risque cyanure:	Risque faible
Rareté:	Rare
Taille max:	150 cm
Volume mini:	2500 litres (Gymnomuraena zebra est une murène imposante qui peut atteindre 1m50. Sa taille force donc à la maintenir dans un aquarium de taille conséquente. Gymnomuraena zebra vit principalement dans le décors, donc prévoyez un décors très riche en cahcettes, trous et enfractuosités. L'espace de nage étant peu important.)
Type de bac:	Communautaire - Poissons seuls (FO)
Comportement:	Calme Gymnomuraena zebra est une murène calme le jour et active la nuit. Attention, elle cherchera par tous les moyens de sortir de votre aquarium. Prévoyez un couvercle solidement fixé! Ou tout moyen de l'empêcher de sortir. Ne sous estimez pas sa force ni sa capacité à se faufiler dans un tout petit interstice pour sortir. Gymnomuraena zebra se nourrit de crustacés, mollusques et oursins. Vous ne craignez donc rien pour vos poissons, mais pour le reste... Difficilement compatible en aquarium récifal, mais sinon prendre en compte ce paramètre et tirer une croix sur ces animaux.
Agressivité:	Paisible Gymnomuraena zebra est une murène paisible. Les poissons n'entrent normalement pas dans son régime alimentaire, donc aucun risque pour vos pensionnaires.
Régime alim.:	Carnivore Gymnomuraena zebra de nourrit de crustacés, molluques et oursins. Ce qui rend difficile de la nourrir en aquarium. Essayez crevettes entières, moules et autres coquillages...
Pathologies:	Gymnomuraena zebra est une murène robuste et pas spécialement sensibles aux maladies si elle est maintenue dans une eau de bonne qualité et si elle est nourrie correctement.
Acclimatation:	Difficile
Reproduction:	Impossible
Description:	Gymnomuraena zebra possède une robe zébrée avec des bandes sombres très ressérées. Gymnomuraena zebra a des dents ressemblant à des cailloux effilés qu'elle utilise pour broyer les coquilles de ses proies. Elle possède un museu arrondi.

CHEVALIER CUIVRÉ

      

       
L'espèce ne se trouve nulle part ailleurs au monde qu'au Canada. Son aire de répartition, extrêmement restreinte, qui se limite à quelques rivières dans les basses terres du sud-ouest du Québec, s'est considérablement rétrécie depuis quelques décennies. À l'heure actuelle, les populations confirmées sont localisées dans le fleuve Saint-Laurent et la rivière Richelieu. La rivière des Mille-Îles abrite probablement un groupement restant. Le chevalier cuivré est l'un de sept représentants du genre Moxostoma (famille des Catostomidés) au Canada. Sa découverte a été attribuée à Vianney Legendre en 1942, mais ce serait Pierre Fortin qui l'aurait décrit pour la première fois en 1866 sous le nom d'une espèce déjà connue du genre Moxostoma.

   

      

Habitat

   

Le chevalier cuivré fréquente     principalement les cours d'eau de moyenne envergure où la température     estivale de l'eau est supérieure à 20 ºC. Les frayères sont en eau vive, le     courant y est modéré ou faible, et la profondeur varie de 0,75 à 2 mètres.     Le substrat est principalement constitué de gravier fin à grossier et de     roches. Tout comme leurs congénères, les jeunes chevaliers cuivrés de     l'année fréquentent les zones littorales peu profondes durant leur première     saison de croissance. Celles-ci sont caractérisées par des profondeurs     inférieures ou égales à 1,5 m et de faibles pentes et sont pourvues de     végétation. Le courant y est très faible et le substrat est relativement fin     (mélange d'argile-limon et sable).

   

À ce jour, seules deux frayères     (archipel de Chambly et bief aval du barrage de Saint-Ours) sont connues, et     une aire d'alevinage (Saint-Marc-sur-Richelieu) a été identifiée dans la     rivière Richelieu. Très récemment, la présence du chevalier cuivré a été à     nouveau enregistrée dans le secteur Lavaltrie-Contrecour du fleuve     Saint-Laurent. Les raisons de sa présence dans ce tronçon fluvial au     printemps et au début de l'été (rassemblement pré-fraye, fraye ou voie de     migration) ainsi qu'à l'automne (aire d'hivernage) n'ont pu être précisées.     Les habitats de qualité pour le chevalier cuivré sont en régression. Sa     disparition apparente dans les rivières Yamaska et Noire est d'ailleurs     étroitement reliée à la détérioration de l'habitat.

Distribution du chevalier cuivré dans le passé

        Environment Canada

Présente distribution du chevalier cuivré

        Environment Canada

          

Biologie

   

Comparativement aux autres espèces     de chevaliers avec lesquelles il vit en sympatrie, le chevalier cuivré est     l'espèce dont la longévité est la plus grande (plus de 30 ans) : c'est aussi     l'espèce la plus féconde, et celle qui atteint la plus grande taille (plus     de 70 cm). La période de reproduction, qui est plus tardive que celle de ses     congénères, se déroule de la fin de juin au début de juillet alors que la     température de l'eau varie de 18 à 26 ºC. L'espèce atteint également la     maturité sexuelle à l'âge le plus avancé (vers l'âge de dix ans). Le régime     alimentaire du chevalier cuivré est constitué presque exclusivement de     mollusques. Pour broyer les coquilles, il est doté d'un appareil pharyngien     très robuste et pourvu de dents molariformes.

   

Tailles et tendances des populations

   

Des fouilles archéologiques montrent     que l'espèce était jadis plus abondante à diverses époques de l'histoire et     de la préhistoire. Depuis le milieu des années 1980, son abondance relative     par rapport à ses congénères affiche une baisse importante. La population     est vieillissante, et le recrutement est extrêmement faible. Par rapport à     leurs congénères, l'abondance relative des jeunes chevaliers cuivrés de     l'année dans la rivière Richelieu, le seul cours d'eau où la reproduction     est confirmée, est inférieure ou égale à 0,35 p. 100. Le déplacement des     profils de distribution de taille vers les valeurs supérieures depuis 30 à     40 ans est significatif. La capture de juvéniles âgés de deux ans et plus     est pratiquement nulle depuis 30 ans. Le nombre total d'individus matures     serait de quelques milliers tout au plus.

   

Facteurs limitatifs et menaces

   

Certaines caractéristiques     biologiques de l'espèce comme sa grande longévité, l'atteinte de la maturité     sexuelle à un âge avancé, le fait qu'elle fraye tardivement et que son     régime alimentaire soit spécialisé en font une espèce unique par rapport à     ses congénères, mais contribuent toutefois, à certains égards, à la rendre     plus vulnérable. Comme les cours d'eau fréquentés par le chevalier cuivré se     trouvent dans les régions les plus densément peuplées du Québec, des     facteurs d'origine anthropique sont en cause. Ces facteurs ne peuvent     toutefois être déterminés avec certitude et agissent vraisemblablement en     combinaison. La détérioration et la fragmentation de son habitat ainsi que     le faible succès de reproduction seraient des éléments clés pour expliquer     son déclin. La contamination, l'envasement, l'eutrophisation des cours d'eau     et l'introduction d'espèces non indigènes, la construction d'ouvrages qui     entravent sa libre circulation, et enfin le dérangement des géniteurs sur     les sites de fraye sont autant de facteurs à considérer.

   

Importance de l'espèce

   

L'importance du chevalier cuivré ne     se limite pas simplement à des considérations scientifiques et écologiques,     mais s'inscrit dans le cadre de valeurs sociales, de développement durable     et de conservation de la biodiversité. L'espèce est, en quelque sorte, un     véritable indicateur des impacts des activités anthropiques sur les     écosystèmes du sud du Québec. L'intérêt du public est non seulement     soutenu mais grandissant.

   

Que pouvez-vous faire?

   

Le chevalier cuivré recevra la     protection dont il a besoin seulement si tous les Canadiens travaillent     ensemble pour atténuer les menaces. Renseignez-vous sur le chevalier cuivré     et soyez au courant des menaces anthropiques. Faites de votre     possible pour réduire ces menaces pour protéger l’habitat essentiel de     l’espèce. Contribuez au         Programme d’intendance de l’habitat (PIH) ou un autre organisme de     conservation.

L'OISEAU SERPENTAIRE

 

Savez pourquoi on l'appelle serpentaire ?

parce qu'il mange des serpents,

photo prise à " la maison de l'oiseau " à St Valéry sur somme (80)

le serpentaire faisait une démonstration d'attaque avec un serpent factice

mais il ne mange pas que cela , il se nourrit aussi de lézards, de petits

mammifères et d' insectes.

 

Savez pourquoi on l'appelle secrétaire ?

parce qu'il  fait  penser avec ses plumes sur la tête aux  plumes  portées  par    les  clercs de notaire derrière  l'oreille d'où   son  nom  secrétaire.
Le  serpentaire  et le secrétaire sont  un  seul  et  même  oiseau .

 

Le serpentaire est blanc  et  noir . La  famille  du serpentaire   s'appelle  les  falconiformes , de la même famille que les faucons : c'est un rapace.
La  femelle serpentaire pond  de  1 à 3 oeufs.

 

Ses longues pattes munies de doigt courts et forts lui permettent de porter des coups fatals à ses proies.

Normalement , il n'y en a pas en  France , sauf  à la maison de l'oiseau dans la Somme où il est en captivité et où Claire et ses parents sont allés et ont  fait la photo du haut .

Il   habite  en Afrique  dans la savane , au  sud  du  Sahara  .   

 

                             

Origine du ligre                  Parce que c’est une tigresse qui         s’est accouplée avec un lion et ça a donné naissance à un ligre.         Et « li » comme lion et « igre » comme la fin de         tigre et il ne se reproduit jamais avec quelqu'un..         Et il y a d'autres espèces qui font comme lui : l'âne et une jument =         un mulet.

Le         ligron qui est le petit du ligre est gentil, il est paresseux, il peut grimper,         il se laisse caresser. Il est maigre et il a des         rayures orange foncées.

Le ligre ne se         bat pas. Il n’est pas         dangereux. Il  peut peser 500 kilos. Ils aiment nager, mais le lion n’aime pas l’eau. Les mâles sont         le plus souvent stériles. Il mange de 14 à 23 Kg de viande en un repas.                     Maxime.         Corentin

 

Le                                 chat hermine est le surnom donné au jaguarondi                                 (Puma yagouaroundi) car son pelage uni et sa forme étirée                                 rappellent plutôt l’hermine qu’un                                 félidé.
                                En effet, par son pelage et sa physionomie, le                                 jaguarondi est un petit félin très                                 atypique des autres espèces.
                                Ce félin pas comme les autres attaque les                                 serpents dans les marécages et chasse sous                               la pluie.

                              

Anciennement classé dans un genre particulier, Herpailurus (Herpailurus yaguarondi), le jaguarondi est aujourd'hui classé dans le genre Puma.

                           

 

Portrait du jaguarondi                               

Quel                                 étrange félin avec son corps tout                                 en longueur, une queue immense et une toute petite                                 tête.
                                Le jaguarondi a les pattes très courtes                                 ce qui lui permet de rester invisible dans les                                 hautes herbes.
                                Son pelage uni, noir, roux ou gris fauve lui assure                                 un parfait camouflage. Pesant entre 5 et 10 kg,                                 il est doté d’une queue longue de                               60 cm, soit presque la taille de son corps.

                              

                              

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Il existe 8 sous-espèces qui évoluent en Arizona, au Texas, au sud du Brésil et au nord de l’Argentine.                                

                              

C’est                                 l’un des rares félins à posséder                                 une robe sans tâches.

                              

Etant                                 donné sa morphologie, proche d’un                                 mustélidé, on le surnomme également                                 « chat belette ».

                              

Ses pattes courtes ne lui permettent                                 pas de courir très vite mais il compense                                 par une excellente ouie, une bonne vision des                                 mouvements et un bon odorat.

                              

Ces                                 atouts lui permettent de détecter le moindre                                 mouvement sur le sol et de repérer les                                 proies à l’odeur.

                              

Contrairement                                 à la plupart des petits félidés,                                 le jaguarondi ne craint pas la pluie, ni l’eau.                                 Il n’hésite pas à harponner                                 les poissons car ce bon nageur fréquente                                 les bords des rivières.

                              

                              

Licence

                              

Il                                 hypnotise littéralement ses victimes en                                 émettant un cri étrange qui ressemble                                 à un sifflement d’oiseau.

                              

Le plus fascinant est sa capacité                                 à s’attaquer à des serpents                                 de plus d’1m 50 de long. Il les frappe d’un                                 coup vif de la patte en évitant soigneusement                                 de se faire mordre.

                              

Grimpeur agile, il se nourrit surtout de rongeurs et d'oiseaux.

                              

Reproduction

                              

Le jaguarondi  a été peu                                 étudié dans son environnement naturel. C'est une espèce assez rare et discrète.

                              

Récemment, des couples ont été observés, occupant un territoire. Apparemment, plusieurs couples peuvent occuper le même territoire.

                              

La femelle atteint sa maturité sexuelle entre 2 et 3  ans. Il ne semble pas y avoir de saison particulière pour la reproduction pour la plupart des sous-espèces.
                                Au Mexique, la plupart des accouplements ont cependant été  observés en novembre et décembre.

                              

                              

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Quand elles sont réceptives, les femelles urinent sur leur  domaine et poussent de faibles cris pour attirer un mâle.

                              

Après une gestation de 63 à 75 jours, la femelle met au monde 1 à 4 petits. Ils sont allaités pendant environ 21 jours, puis la mère leur apporte de la nourriture.
                                Elle assure leur protection et les déplace si elle juge que  le repaire n’est plus sûr.
                                Au bout d’environ un mois, les jeunes commencent à  s’aventurer hors de leur repaire.

                              

On ne sait pas combien de temps les jeunes restent sur le territoire maternel. On ne sait pas non plus si le mâle joue un rôle dans l’éducation et la protection des jeunes.

                              

En captivité, un jaguarondi peut vivre jusqu’à 15 ans.

                              

Le jaguarondi et l’Homme

                              

Cet animal n’est pas chassé. Heureusement                                 pour lui, sa fourrure n’intéresse                                 pas l’homme car elle ne convient pas à                               l’industrie de la pelleterie.

                              

Il est utile pour réguler les populations de rongeurs. La plus grande menace est la réduction de son habitat, et donc la diminution de ses proies.

                              

Le jaguarondi est répertorié comme espèce en danger sur la Liste rouge de l’IUCN. Les populations qui vivent en Amérique centrale et en Amérique du Nord sont en danger d’extinction.
                                4 des 8 sous-espèces sont protégées, notamment celles qui  vivent en Arizona et au Texas.

                              

                              

                                                               Classification

                              

                                Règne: Animalia
                                Phylum: Chordata
                                Classe: Mammalia
                                Sous-classe:Theria
                                Ordre: Carnivora
                                Sous-ordre: Feliformia
                                Famille: Felidae
                                Sous-famille:Felinae
                                Genre: Puma
                              Espèce: Puma yagouaroundi